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Jules Renaudot

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Jules Renaudot
Naissance
Décès
(à 64 ans)
Paris
Nom de naissance
Jules-François-Gabriel Renaudot
Nationalité
Drapeau de la France
Activité
Formation
Maître
Conjoint
Maria Latini (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

Jules Renaudot, né le à Paris où il est mort dans le 14e arrondissement le , est un sculpteur français.

Charles Le Brun (1881), façade de l'hôtel de ville de Paris.

Jules Renaudot serait un descendant de Théophraste Renaudot, père du journalisme français[1]. Il est l'élève du sculpteur François Jouffroy[2] à l'École des beaux-arts de Paris.

Voyageant en Italie avec son ami le peintre Henri Regnault[3], il y tombe amoureux de la fille d'un apiculteur du Latium, Maria-Concetta-Veronica Latini (-). À la fin des années 1860, celle-ci pose comme modèle pour Regnault (Salomé, 1870)[1], ainsi que pour plusieurs artistes séjournant à Rome, comme Stanislas Torrents (Étude de Romaine)[3],[4] et Marcello (La Pythie, 1870). Après avoir pris part à la guerre franco-allemande de 1870 comme officier d'ordonnance du colonel Gros, commandant du 45e régiment de Paris, Renaudot retourne à Rome pour y épouser Maria Latini[1]. Le couple aura un fils, Jules-François-Paul, futur peintre post-impressionniste[5], et une fille, Julia-Gabrielle, future collaboratrice puis épouse de Camille Flammarion.

Dès 1865, Jules Renaudot expose au Salon, où il obtient une mention honorable en 1872[6] pour sa Naïade, dont le modèle est son épouse[3]. Installée au jardin du Luxembourg en 1874 et très vite retirée à la demande de prudes « pères de famille » du quartier Saint-Sulpice[7], la Naïade de Renaudot est aujourd'hui conservée à l'hôtel de ville de Tours.

L'atelier de Renaudot se situait au 70 bis, rue Notre-Dame-des-Champs[2]. Domiciliés tout d'abord à Rome (au 143, via delle Quattro Fontane), puis à Meudon (15, avenue du château), les Renaudot emménagent ensuite au 22, avenue de l'Observatoire[8].

Souffrant depuis plusieurs années d'une santé fragile, Jules Renaudot est très affecté par la mort de son épouse, en  : il meurt trois semaines plus tard, le , à son domicile parisien du 22, avenue du Maine[9].

Notes et références

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  1. a b et c Journal des débats, 30 juin 1912, p. 1.
  2. a b c d e f et g Bellier de La Chavignerie et Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome II, Paris, Renouard, 1885, p. 359.
  3. a b et c Léonce Bénédite, « La Salomé d'Henri Regnault », dans Le Temps, 2 juin 1912, p. 4.
  4. La Vedette (Marseille), no 1544, 17 novembre 1906, p. 570.
  5. Élève de Gustave Moreau et de Jean-Charles Cazin, Paul Renaudot (1871-1920), chevalier de la Légion d'honneur (« Cote LH/2298/57 », base Léonore, ministère français de la Culture), a surtout peint des scènes d'intérieur intimistes. Son épouse, Lucie Renaudot, est connue comme décoratrice et conceptrice de mobilier Art déco.
  6. a et b Marius Vachon, Le Nouvel Hôtel de Ville de Paris 1872-1900, Paris, 1900, pp. 66 et 241.
  7. a et b Journal des débats, 29 mars 1874, p. 2.
  8. Paulette Malardot, « Gabrielle Camille-Flammarion », dans La Femme de France, no 622, 10 avril 1927, p. 22.
  9. Archives de Paris, état civil du 14e arrondissement, registre des décès de 1901, acte no 315 (vue 14 sur 31).
  10. Notice consacrée à la Naïade de Tours dans la base Palissy, consultée le 9 juin 2014.
  11. Henri Cernuschi, « Tombeau de Chaudey », dans Le Siècle, 1er février 1874, p. 2.
  12. a et b CDOA (cf. liens externes).
  13. Inventaire général des richesses d'art de la France : Paris, monuments civils, t. I, Paris, Plon, 1879, p. 126.
  14. Notice AR327072 de la base Arcade.
  15. Notice AR327073 de la base Arcade.
  16. Victor Champier, L'Année artistique (2e année : 1879), Paris, Quantin, 1880, p. 613.
  17. Lettre de Renaudot à Charles Nuitter, 2 février 1881 (consultable sur Gallica).
  18. Olivier Merson, « La sculpture au Palais du Champ-de-Mars et au Salon de 1890 », dans Le Monde illustré, no 1734, 21 juin 1890, p. 402.
  19. La Presse, 8 mars 1891, p. 1.
  20. Photographies du marbre de la Diane au bas du grand escalier de l'hôtel de Lassay sur le site de l'Assemblée nationale, consulté le 13 juin 2014.

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Bibliographie

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  • Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome II, Paris, Renouard, 1885, p. 359.

Liens externes

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